Lorsque le soleil se lève, le brouillard se dissipe

Libération
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Lorsque le soleil se lève, le brouillard se dissipe

Lorsque la lumière de la conscience éclaire ce qui est, la mécanique du "moi" se tait.

Cette mécanique qui fait croire que les choses dépendent de “moi”, cette activité mentale qui fait croire que la “libération” à quelque chose à voir avec ça. Le brouillard que génère la mécanique du “moi” aveugle la conscience et éloigne du Nirvāna originel. L’illumination n’a rien de logique pour ce “moi”.

C’est lorsque le soleil se lève que le brouillard se dissipe.

L’éveil spirituel est le détachement total et inconditionnel de la conscience face à ce “moi”.Christophe Heurtel

Lorsque la Conscience (soleil) dissipe l’activité mentale (brouillard), tout devient clair (clairvoyance). Cette clarté devient alors omniprésente et universelle. Partout où il y a du brouillard, le soleil se lève.

L’éveil au quotidien

L’éveil spirituel est le détachement total et inconditionnel de la conscience face à ce “moi”. Il est une parabole intéressante pour expliquer cela :

La mère, qui a mis au monde son enfant, devient inexorablement responsable de celui-ci. Mais tôt ou tard, après avoir accompli son devoir de mère, elle devra le laisser voler de ses propres ailes et réaliser qu’elle ne peut plus rien faire pour le protéger, pour qu’il aille bien, pour qu’il suive le meilleur chemin selon elle. Alors elle s’en détache.

Il en est de même pour “moi”, enfant de la conscience.

L’histoire du “moi”

L’histoire du moi, que l’on appelle “ma vie”, se découvre sans cesse dans cet instant, dans ce Nirvāna. Elle a commencé avant même que de la conscience ne se l’approprie pour finir par affirmer être cette personne, à laquelle cette vie “appartient”.

Éveil spirituel : Le basculement

Le basculement qui se produit est de l’ordre de l’indescriptible tant ça n’a aucune logique pour le mental humain. L’éveil est le détachement du “moi” par la conscience. Il est donc vu, par cette même conscience, qu’elle n’est pas ce “moi” et qu’elle a maintenant lâcher l’idée, telle la mère avant l’émancipation de son enfant, qu’elle pouvait lui faire vivre le bien et lui empêcher de vivre le mal.

Le Nirvāṇa originel

Dans cet éternel instant présent, la vie coule, sans jamais aucune interruption. Que ce soit bien, que ce soit mal, ça n’aura de cesse que de couler.
Ainsi, le Nirvāna originel est tel cette éternité : Quoi qu’il se passe, ça s’écoule et rien ne peut être saisi, contrôlé, freiné, arrêté autre que par cette éternité, jamais par ce que l’on appelle “moi”.
Le Nirvāna est sans fin, sans histoire, sans jugement… Il est cet éternel instant présent dans lequel tout se déroule.

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