Étant “créateurs de votre vie”, vous êtes coupables de votre mal-être

Éveil Spirituel
Lâcher prise : L'éveil de la conscience, la mort de l'ego

Étant “créateurs de votre vie”, vous êtes coupables de votre mal-être

La quête du bien-être ou la satisfaction egotique

Une quête spirituelle passe par deux phases : La quête de vérité / la quête de satisfaction.
A un moment dans la vie, démarre une quête, celle-ci s’apparente à une quête de vérité mais est un stratagème subtile inconscient de l’ego qui est en fait une quête de satisfaction.
En effet lorsque démarre ce chemin, l’ego est dans une insatisfaction. Il remet en question ce qui arrive, croyant être le maître à bord de ce “moi”. Il va alors découvrir tout un paradigme New Age lui faisant miroiter une magnificence de lui-même à travers un ou plusieurs objectifs à atteindre.

L’ego est tel un commerçant et la spiritualité telle une société qui lui promet monts et merveilles ; comme un 13ème mois sur une fiche de paie qui, concrètement, n’existe pas. Alors toute une méthodologie apparaît à mesure que lego “avance” sur son chemin. Une approche pleine de concepts et de croyances que l’égo doit assimiler pour progresser dans l’accomplissement de son “véritable moi”, de son “être profond” voir.. “supérieur”.

Il comprend donc qu’il n’est pas assez bien, puisqu’il doit aller vers un moi meilleur. Plus il avance, plus il va être dans une logique de mieux. Il est donc mieux qu’hier mais sera encore mieux demain qu’aujourd’hui. Il n’est donc pas encore “parfait” ici et maintenant. S’installe alors, sans qu’il s’en rende compte, un programme sous jacent de culpabilité.

Mais tout ceci n’est qu’illusion.

Il va devoir “redescendre” en réalisant que la perfection qu’il cherche (bien-être, joie, éveil, absence de souffrance, bonheur…) ne peut être atteinte.
S’en suit tout un travail de déstructuration de l’ego à travers la mise en lumière de tout ce qui a été cru.

Il va être constaté petit à petit que malgré tout ça, l’on est toujours la même personne avec ses qualités et ses défauts, avec ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas. Avec des jours joyeux et d’autres tristes. Avec des emmerdes et des “bénédictions”. Ce fera alors le constat de ce qui est, et non plus de ce qui pourrait être.

Les choses prennent soudainement ou progressivement une dimension banales mais d’une vérité absolue à travers le constat simple, évident et incommensurable que les choses sont telles qu’elles sont. La réalisation est que ce “moi” n’y peut rien, que la vie ne dépend pas et n’a jamais dépendu de ses soi-disant “choix”.

Alors la responsabilité s’effrite, la culpabilité tombe, la souffrance psychique s’étiole car il est maintenant vu, sans pouvoir revenir en arrière, que les choses sont telles qu’elles sont et que personne ne peut en être tenu pour responsable.
La mécanique du moi est tout ce processus de sanctification qui nous fait croire être responsable, donc méritant ou coupable, bon ou mauvais. Ce processus est la base de toute la structuration occidentale qui sait où est le bien, le mal, qui sont les gentils, les méchants… Et comment atteindre le paradis (bien être, bonheur…) pour éviter l’enfer (le contrôle est une illusion).

Or la vérité en spiritualité est de l’ordre de la désillusion, bien plus que de l’ordre de croyances en quoi que ce soit. Alors toutes les croyances tombent, jusqu’à ce que le concept de croire, lui-même, soit vu pour ce qu’il est : un concept.

Tout ce qui vient du “moi” n’est que concept. La vérité est le constat simple et évident de ce qui est, tel que ça l’est.

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